L'alcool...

Je ne savais pas où mettre ce post...
J'ai l'art et la manière de remplacer une dépendance par une autre, et finir par toutes les cumuler...
Donc voilà, ça fait quelque jours que je bois tout les jours, seule la plupart du temps...
Hier soir par exemple je me suis descendue une bouteille de 75cl de déspérado, et trois ricard... c'est pas très malin, je vous l'accorde.
Mais j'en ai marre, j'ai essayé d'en parler avec mon psycho, c'est limite s'il ne m'a pas rit au nez...
La clope, l'alcool, l'am, les tca je cumule, je cumule...
Point positif je ne me suis pas am depuis 2 mois mais si pour ça faut que je devienne alcoolo ça va pas...
Je sais plus quoi faire, je n'ai qu'une envie me détruire.
Merde, malgrè toutes les hospits j'en reviens toujours au même point, me détruire.
Je suis à bout de force il faut que je tienne bon, ne pas retourner à l'hosto.

Je crois que je te comprends ... pour mon cas l'alcool ce n'est pas quotidien, mais souvent le week-end, lors des soirées, ça finit mal. Je bois, je bois, et je pense que comme ça, je vais finir par oublié ce que je suis et tout ce qui me fais mal, ce qui va mal... Finalement, je me rends compte trop tard que ce n'était pas la solution. Dans ma tête plus rien ne tourne rond, et je finis par expliquer tout haut a tout le monde ce que je pense tout bah ... Une nuit, à une heure du matin, j'ai appelé ma cousine et lui ai dit que je voulais mourrir, j'étais en larmes au téléphone ... Elle a failli m envoyé voir un psy et aussi elle a failli tt expliqué a ma mère.
C'est tellement dur de se controler parfois !
C'est pour ça que même si ce n'est pas quotidien, je te comprends...

Par contre je pense que si tn psy, t'as rit au nez, lorsque tu lui a expliqué ça, tu devrai changé... ça n'est pas la bonne personne
Trouves quelqu'un en qui tu as confiance et qui sais t'écouté, c'est important...

Je te souhaite tout le courage que tu ais besoin,
Tiens bon !

je crois qu'il y a gradation dans tes façcon de te faire mal, en fait cx'est comme si peut à peu tu irais vaire une façcon de te faire mal qui sis moin dommageable.
Je crois qu'il faut que tu te questionne a savoir d'ou vien ce besoin de te faire du mal pour être ensuite en mesure de tout arrêter.
Poure ce que est du psy, je crois que ce serais bien que tu lui dise comment tu t'est senti face à sa réaction et si tu vois qu'il ne change pas ou que tu est toujours pas à l'aise avec, que tu pense à changer de psy.

Pour ce qui est du psy, je m'entends bien avec lui généralement, y'a que cette fois là où c'est pas bien passé...
Pour ce qui est de l'alcool ben, je gère pas trop trop... je suis d"accord avec toi butterfly, y'a une gradation dans mes façons de me détruire, mais je n'ai pas trouvé de solution idéale. (ce qui serai ne rien me faire du tt)
Pour ce qui est du besoin de me faire du mal, je sais plus ou moins d'où il vient,mais il y a trop de causes... c'est dur.

si ça se passe bien avec ton psy, dis lui ce que tu as ressenti quand tu lui a parlé la dernière fois et qu'il t'as ris au nez.

en tout cas, même si la situation n'est pas au top, je te félicite pour tes deux mois sans am!!

bisous

Gabrielle, je sors de chez le psy avec plein de questoinse et de doutes en suspens. On n'a pas reparlé de l'alcool.... mais y'a un autre pb, c'est que j'ai craqué je me suis am de nouveau... pas beaucoup, mais c'est déjà trop.
Ca m'énerve, je craque tuojours.

je persiste a croire que le jour ou tu seras exactement ce qui te fait passé à l'acte, tu auras de l'emprise sur ton am comme sur l'alcool ou autre.

Je le crois aussi.... sauf que j'ai aucune idée de ce qui, me fait passer à l'acte. De plus avec les médocs que je prends je ne devrait plus avoir ce genre de pulsion....
J'y comprends rien.
Marre...

aucun médicament quel qu'il soit ne peut faire partir une pulsion de ce genre, cherche en toi ce qui te pousse a te faire mal, un truc demande toi a quoi tu pense quand tu le fait et un peut avant ca devrais te donner une bonne idée

Butterfly, qd je le fais je ne pense à rien, sauf à me faire du mal pour faire partir cette douleur interne qui est trop présente....
Pour éviter de recommencer je vais chez ma mère ça permet d'atténuer les pbs.... jsuis pas toute seule, y'a du cmonde autour de moi ça m'aide...;
Mais dès que je me rettrouve seule trop longtemps je ressens ce besoin de me faire du mal et je ne sais pas pourquoi....
Enfin j'ai limité les dégâts j'ai pas recommencé à m'am depuis mardi.
Par contre aujourd'hui ça a été crise de boulimie sur crise de boulimie pas très bon tout ça...
Je me rends compte que mm si je suis sortie de l'hosto c'est pas gagné, je vise comme objectif de ne plus y retourner ce serait déjà pas mal... avoir une vie "normale" pendant plus d'un mois sans hospit ce serai bien.
Bref, voilà, débalage de life....
J'en ai marre parce que ça ne peut jamais aller bien longtemps!!!

aies confiance en toi (jsaiq c dur a appliquer) mais reste positif, donne toi des objectifs chaque jour par exemple et essayes de les tenir, si tu les tiens pas donne toi un gage mais gentil hein, pas genre t"as raté hop une am!jsais pas si ca peut marcher!:s mais peut etre que si =)

mihoshi je te comprend car j'avais le même problème qui consistait a détruire mon corps coute que coute. en faite je me dégoutait je me détestait. puis je me suis fait hospitalisé plusieurs mois de suite. je veux dire que ça n'a pas été facile j'ai eu plein de rechute. de toute les façon que je trouvait. puis j'ai découvert qu'en sortant il y avait eu un truc qui s'était joué la bas. j'ai réfléchit aux différentes épreuve que j'avais subit ou que j'avais vu subir. parfois j'avais l'impression que ma tête allait exploser tellement que je forçais sur cette sorte de porte invisible qui refermait mes sentiments. je suis quelqu'un qui m'exprime très rarement, si je suis heureuse je ne vais pas forcément le montrer, je ne pleure jamais devant quelqu'un, toute ma colère je la garde pour moi. je ne saurait pas exactement te dire quoi mais j'ai été libéré en reprenant tout du début. évidement les psy et médecin sont là pour aider mais au fond c'est a toi que tes sentiments et expériences appartiennent et il n'y a que toi qui puisse pousser cette porte. je sais que ça peut-être très douloureux et qu'il faut du temps pour y arriver... j'ignore si je me suis fait comprendre, parce que je parle, c'est claire pour moi mais pas forcément pour les autre. j'ai une logique un peu bizarre mais peut-être que je ne suis pas faite pour être comprise au fond. mais l'essentiel je crois c'est que moi même je me comprenne. je te souhaite tout plein de courage car je sais que la route est longue avant de s'en sortir et qu'il reste toujours des séquelles...

Dream of liberty, je te comprends, mais passer cette porte est bien difficile.... j'ai peur de ce que je pourrai découvrir derrière.... le psycho m'aide mais on ne l'a pas encore défoncée....
Pour ce qui est de l'alcool je continue à boire mais modérément...
Ce que je ne comprends pas, c'est que ça va plutôt bien, ça va faire 5 semaine que je suis sortie de l'hosto (un record!!!!) il y a eu des bas où je me suis am deux fois, mais dans l'ensemble tout ce passe pour le mieux alors pourquoi, mais vraiment pourquoi faut-il que j'essaye à tout prix de me détruire. Je hais ce corps et plus encore mon âme.... je ne sais pas ce qui c'est passé pour que je devienne comme ça, renfermée sur moi-même, incapable d'exprimer mes émotions.
Avant hier je suis allée voir un médecin homéopathe, il m'a prescrit des trucs à base de plantes on verra bien ce que ça donnera, il m'a aussi dit que sur les douze pouls (me demandait pas ce que c'est... j'en sais rien) c'était le pouls du choc qui déconnait.... bref, j'ai du subir un traumatisme mais je ne sais pas ce que ça peut être.
Bref, je parle, je parle mais rien n'avance, le psycho est en vacances pour trois semaines, et mio jpars demain.
Merci de toutes vos réponses.
bisous

je sais combien ça peut-être difficile. prends ton temps. en attendant je te souhaite de bonnes vacances. essaye d'en profiter. bizz

J'ai passé de super bonnes vacances, chouette !
Je vois enfin le bout du tunnel, cinq semaines d'affilées sans hospit' c'est un record pour moi !
Je crois bien que je vais m'en sortir pour de bon cette fois.
Biz à tous

tiens bon, t'es sur la bonne voie, courage !