[Carnet de plaintes en tout genre]

Si t'es profs t'apprécient, c'est que tu le vaux bien et là je sais de quoi je parle. Tu sais, je me hais mais à ce jour, j'ai gardé tout plein de contacts avec mes profs et ils prennenent encore de mes nouvelles alors qu'ils sont à la retraite. Parce que justement je ne faisais pas partie de cette bande d'imbéciles que tu décris.

Je suis d'humeur bof.

Je n'en peux plus de ne pas pouvoir être avec la personne que j'aime le plus dans ce monde de...
Aujourd'hui ça fait trois mois. En trois mois je ne l'ai vu que 3h et c'était déjà un miracle, un imprévu...

J'en ai marre, j'ai froid, rien ne m'intéresse ici. J'ai tellement envie de tout envoyer ch. pour aller près de lui.

Je n'arrive même pas à exprimer ce que je ressens et me retrouve donc avec un message un peu perdu et complètement immature. Saleté.

Et encore une fois, je me suis mis dans la m.

Cette fois, c'est carrément la direction qui a envoyé quelqu'un me parler.
Trois solutions...
- Refuser d'aller voir l'infirmière du lycée [renvoi]
- Aller voir l'infirmière du lycée
• et voir si j'abandonne cette année scolaire puis reprends l'année prochaine [renvoi avec permission de me réinscrire direct en 3eme/Terminale]
• et trouver un truc pour à la fois la rassurer [continuer l'année] et en même temps montrer que je n'ai pas séché les cours volontairement [auquel cas, renvoi]

Ca me stresse. Le RDV, c'est demain. Qu'est-ce que je peux lui raconter pour éviter de louper une année [catastrophique] ou, pire, être renvoyée ? C'est évident que j'y vais, mais je ne sais pas quoi lui dire. Hors de question que je parle de dépression [inclus : fatigue, j'en ai marre, manque d'intérêt, etc]...

Help...

ouah y sont dur là... d'un coté... ça ne te ferait peut etre pas de mal de parler... même si c'est dure au début...

Si je parle de dépression, c'est le repos forcé. La personne qui est venu me parler était assez clair là-dessus, et a même demandé à ce que je réfléchisse très sérieusement [mot pour mot, ce qui m'inquiète] à une année sabbatique, que c'est pas la mort de perdre une année, que je finirai la Matu l'année prochaine au lieu de cette année, etc.

Donc moi je veux bien parler de dépression, mais si eux me disent après qu'il faut que je me soigne en arrêtant le lycée... C'est juste hors de question... [ils m'ont parlé de responsabilités, comme quoi si j'allais pas bien et que je continuais à venir, ils sont impliqués dans le truc. Dans en fait, ils me renvoyent pour éviter les problèmes parce que mes absences seraient des signes qu'on [mais qui ?] pourrait utiliser contre eux, contre le fait de ne pas m'avoir vu plonger... Comme si j'allais me suicider, pff.]

Donc voilà, de quoi puis-je parler à la fois pour leur confirmer que ça ne va pas top, mais qu'ils ne risquent pas de me voir crever d'un instant à l'autre, qu'ils n'auront aucune responsabilité à prendre ?

essaye de leur parler... si tu n'a pas envie de tout raconter ou ne pas les affoler essaye de ne pas trop entrer dans les détails... et si ils veulent t'arreter se n'est pas la meilleur solution pour t'aider a aller mieux... je pense que tu as besoin d'être occupé... enfin pour moi c'est une solution pour lutter... je ne sais pas si c'est pareil chez tout le monde...

Non, tu as raison, j'ai besoin d'être occupée. Ou plutôt, j'ai besoin de finir le lycée cette année. Cette année est juste horrible pour moi, mais qu'elle soit 2007-2008 ou 2008-2009 ne changera rien : c'est les matières de cette année qui ne m'intéresse pas, le fait de passer du petit lycée où tout le monde se connaît, ou presque, à la maison avec famille super présente. Moi j'ai envie de plus de masse, c'est étrange à dire, mais j'ai envie de m'y fondre. Et puis découvrir d'autres choses, avoir mon appart, étudier un domaine qui m'intéresse.
Repousser tous ces objectifs... Je ne pourrai pas. Dans un premier temps, il me faudra du temps pour me remettre, si je me remet, bien plus que jusqu'à août prochain [prochaine rentrée]. Et puis j'ai presque fini le semestre, alors je vais me taper deux fois un semestre que je déteste. Ça va pas, non ?!

Je pense que je vais parler à l'infirmière de mes TCA. Elle pourra vérifier sur ma tension par exemple, de toute façon elle m'a déjà fait la remarque qu'elle était trop basse. Et donc, forte de cette argument, je lui dirai que j'ai plein de carences [c'est le cas, mais exagérons la chose, lol] et que donc je suis super fatiguée et tout. Mais pas de soucis, je vais prendre des compléments alimentaires et ça ira mieux [fatigue plus facile à remonter qu'une dépression, aucun risque pour le lycée].
Pour le moment, c'est le mieux que je puisse imaginer. L'ennui, c'est qu'il faut que je me secoue immédiatement. Que je paraisse plus reposée rapidement, puisque les compléments devraient faire effets assez rapidement. J'ai droit à quelques semaines seulement pour aller mieux, et ça sera plus difficile que ce que je dirai officiellement, j'ai pas droit à l'erreur :/

oui je comprend tu as envie de te fondre dans la foule, de passé inaperçue...
prend soins de toi...

Voilà, je l'ai vue hier.

Elle m'a posé quelques questions, mais malgré elle, elle m'a tendu une perche, un énorme coup de chance.
Situation familiale.
Je lui ai parlé de l'ex de ma mère, qui n'ouvrait la bouche [j'ai eu envie de dire autre chose] que pour me critiquer. Jamais de compliments. Jamais de banalités. Que des critiques. Je lui ai raconté qu'après 2/3 ans, il était [enfin] parti à la fin de l'été.
Elle a dit que c'était peut-être la cause. Que la pression s'était soudainement relâchée, que corps & esprit avaient exprimé la fatigue d'un seul coup.
Evidemment, j'ai sauté sur l'occasion, ça m'évitait de parler de quelque chose dont je n'avais pas envie de parler. J'ai fait un peu l'idiote : ah ouiii, c'est sûrement çaaa, j'avais jamais fait le rapprochement !!

Donc voilà, je sais qu'en ne disant pas la vérité je n'irai pas bien loin, mais l'expérience m'a assez démontré que parler de mes problèmes à d'autres que mes thérapeutes officiels & aux personnes qui peuvent comprendre [d'où ce forum] était plus une erreur qu'une brillante idée.

[Exemple avec ma mère, au courant de mes TCA qu'elle croyait terminés depuis 3 ans [époque où ça se voyait vraiment physiquement] qui maintenant me traite de p.te aux lubies superficielles. C'est assez culotté de dire ça alors qu'elle-même fait de la compulsion alimentaire... Mais là n'est pas le sujet.]

Mais tu sais t'as prof n'est sans doute pas comme t as mère, elle serai peut etre plus apte a comprendre etant dans le domaine "scolaire" enfin social. Tu sais parfois ca soulage de dire la vérité ... Je suis sur que si tu lui parlais un peu de tes problemes elle saurai te comprendre et surtout t'écouté !! =)

j'ai beaucoup pensé a toi aussi. une de mes profs m'a aussi convoquée aujourd'hui et enfaite avec mes grandes philosophie a la noix pas j'ai pas ouvert la gueule devant elle...
non je ne pense pas que se soit une erreur de parler de toi, de tes problème a d'autre personnes que des spécialiste. au contraire ils savent se que tu ressent et ils prennent le problème différement. ils ont d'autre paroles que celle des psy...

Oui je suis d'accord ac Dreams ...
Je rajouterai même que leurs paroles ou plutot les paroles de ta prof pourrait peut etre te rassuré vu que c'est ta prof préférée ...

A ma prof préférée, j'essaye plutôt de montrer une image parfaite, trop parfaite d'ailleurs. J'ignore pourquoi je fais ça, d'ailleurs, mais je ne suis pas sûre d'arriver à lâcher cette image

C'est ce que je faisai il y a deux ans [déja] dans mon collège, je montrais que j'étais une brave fille vaillante, jusqua ce que l'automutilation arrive et qu'ils découvrent ma vérité.... j'étais plus brave et vaillante mais une pauvre fille paumée. Finalement ça m'as soulagée je savais qu'il m'écoutait et que je pouvais leurs parlé.

Il n'y a pas de honte a ne pas être parfait(e), et de toutez façon qu'il l'est vraiment ?!!

je me reconnais aussi... en train de faire la folle, de faire semblant de sourire, de rire... mais est-ce vraiment une bonne idée ? je me dit que forcément au bout d'un moment on arrivera plus a caché tout ce mal etre...

Ben je fais parfois semblant de rire, mais je suis vite prise à mon propre jeu. Sérieusement, quand je me met à déconner, j'oublie le reste et je vais super bien. Mais dès que j'y repense, un seul instant, le ballon se dégonfle immédiatement :/

Quand à l'image de perfection. Je ne suis pas sûre d'arriver à m'en détacher... Pour le moment, je n'y arrive vraiment pas.

ouah... sérieux je me reconnais trop dans se que tu dis...

Pas sûre que ce soit une chance pour toi

J'essaye de remonter la petite pente que j'ai traversé ces derniers temps.
J'ai pas mal de boulot. Un boulot qui ne m'intéresse pas...
Honnêtement, je préférerais avoir un devoir assez dur, type physique-chimie, au moins j'ai l'impression de faire quelque chose, je sens que mon cerveau travaille, même si je ne comprends pas tout tout de suite. Parce que là, apprendre du voc en plusieurs langues... J'en peux plus, je pète un câble, la plupart du temps je passe outre et tant pis pour les interros...

Enfin bref, plus que deux semaines et un jour et je retrouve mon ange. Et en ce moment, c'est uniquement pour lui que je tiens, sinon j'en aurais rien à faire de moi... Mais je ne veux pas qu'il me retrouve dans un état physique pitoyable. L'état mental, je peux toujours "ravaler".

Mouais... :/

Je crois que je déprime.
Je ne sais pas vraiment ce qui me prend, mais ça me prend.

Je me sens vide. Le vide qu'on pense remplir avec du pain, du lait, du chocolat ; en fait qu'importe tant qu'il y en a trop à se rendre malade.
C'est en moi, dans mes tripes, et je rends mon humeur physique. Tantôt effacée et euphorique, tantôt excessive et coupable.

Je me sens comme dans un cercle infernal et pernicieux, comme dans le tambour d'une machine à laver, à l'inverse qu'à chaque tour je me sens plus sale.

Oui, voilà le mot : sale. Je me sens terriblement sale. Et parfois, je me surprends à avoir envie de me salir encore plus, "leur" montrer à quel point je suis sale, malgré l'apparence. [C'est si facile de se doucher et de mettre du parfum. Mais intérieurement...]
"Leur" montrer le monstre que je suis, "leur" donner envie de me détester pour ne plus avoir à le faire moi-même. "Leur" demander d'être mes bourreaux au lieu d'être mon propre persécuteur. Ça serait tellement plus facile...

J'essaye de me reprendre, de ravaler [mais bon sang, même mes expressions sont gastriques], mais là je n'y arrive pas...

pourquoi te sent tu si salle, pourquoi voudrais tu qu'il s te fassent du mal à ta place?

peut-être si tu répond a ces deux questions trouvera tu pourquoi tu veut souffrir ou du moin je m'exprime mal pourquoi tu crois qu'il est nécessaire de souffrir.
moi je crois que tu mérite bien mieu que tout ce mal que tu t'inflige et que si les personnes autour de toi ne te font pas de mal c'est que tu est quelqu'un qui vaut la peine d'e^tre aimé et respecter.
je ne peut pas te convaincre que tu est quelqu'un de bien mais par exemple je peut t'aider a le voire, c'est long, c'est dure et ca fait mal mais apre`s on ce sent tellement mieu.

Je ne sais pas. Je me sens sale depuis mon enfance. Sale et salie.
D'ailleurs je ne sais pas si c'est lié, mais depuis cette époque je suis maniaque en ce qui concerne l'hygiène [pas les rangements, hein] : douche, lavage des cheveux, des dents, poussière, miroirs sales, etc.

Ce sentiment d'être sale, je l'ai psychologiquement & physiquement.

Mon beau-père, qui était parti à la fin de l'été, est revenu. Mes parents se sont disputés jusqu'à la fin du moins de décembre, pourtant il a suffit que je m'absente une semaine pour le retrouver à la maison.
Et déjà ça recommence. Lui ne s'est pas encore permis de me parler [que ce soit positif ou négatif], ma mère a tenu quelques jours, mais dès qu'elle est avec lui, faut qu'elle fasse sortir la pression, et ça tombe sur moi. Je sais pourtant que dans quelques semaines, ça sera entre eux que les conflits éclateront. Mais une nouvelle séparation après deux semaines, ça ne le ferait pas, ils tiennent en décompressant auprès des autres. Et ce comportement m'énerve...

J'en ai marre de ces guerres quotidiennes.

Je craque en ce moment. J'arrive pas à m'endormir, et lorsque je m'endors enfin, après 4h à me retourner dans mon lit, je fais des cauchemars ; en fait mon sommeil n'a rien de reposant. J'enchaîne les crises d'asthme et les crises d'angoisse et l'idée de reprendre le lycée...

Jusqu'en février, ça va être un enfer de tous les jours, et je le sais.
J'ai un mémoire à rédiger en espagnol jusqu'au 8 février, je n'ai encore pas tapé une ligne ; je n'y arrive pas, l'inspiration n'est pas là, je reste bloquée devant mon écran, devant un sujet qui ne m'intéresse pas, avec des buts que j'ai de plus en plus de mal à relier à ce que je fais actuellement [travail d'espagnol, vocabulaire de latin, etc. à relier avec Fac de médecine, faut bien chercher le lien...]

Après cela, j'ai une 20aine de livres à lire jusqu'au mois de juin, en plus des révisions pour le bac, trop de boulot pour trop peu d'intérêt...

Rechute hier...
Même pas envie de me prendre la tête avec ça, ça me saoule vraiment.

lache pas! rechute ne veut pas dire retour au point de départ.
en ce qui conscerne ton côté limite maniaque peut-être que tu as besoin d'Évacuer le tout parce que souvent une fille qui se fait par exemple agresser vas avoir ce sentiment de salté mais au bout d'une thérapie ca va aller mieu.

Tu as raison. Mais pour ça, faudrait que je parle...
Et là ça va pas le faire...

Désolée pour ce post, vous n'en savez peut-être pas assez pour comprendre, ça peut paraître être du chinois.

Merci quand même de me lire

Nous sommes là pour écouter, et on se confie de même comme on peut...
en tout cas, tu as tout notre soutien, et tu sais que nous sommes là